Isolation RT 2012 mode d'emploi
La réglementation thermique RT 2012 s'avère particulièrement exigeante pour les nouvelles constructions, les projets de rénovation et d'extension. Dans ce cadre, l'isolation joue un rôle important dans la réduction de la consommation énergétique, puisqu'elle permet de réduire fortement les fuites thermiques.
Isolation RT 2012 : quel isolant est conforme à la norme ?
Il existe plusieurs types d'isolants pour répondre aux besoins de l'isolation RT 2012. Un bon isolant doit posséder une conductivité thermique (lambda) faible.
- La laine de verre et la laine de roche sont les isolants thermo-acoustiques ayant certainement le meilleur rapport prix/performance.
- Le polyuréthane est plus performant, au niveau thermique mais plus cher,
- Le panneau isolant sous vide (PIV) est encore plus performant, au niveau thermique, mais nécessite un calepinage et une mise en œuvre spécifique. Son prix en fait une solution pour traiter des points particulièrement spécifiques.
- Pour une isolation par l'intérieur, la laine de bois est une solution parmi les isolants biosourcés.
Isolation RT 2012 : quelles parois isoler ?
Dans un bâtiment, plusieurs pièces représentent des foyers de déperdition thermique.
Il convient par conséquent de veiller particulièrement à ce que ces lieux soient bien isolés.
Isolation du sol
7 à 10 % de la chaleur peut s'échapper d'un plancher mal isolé. L'isolation du sol peut être effectuée à l'aide d'hourdis isolants, disposés en-dessous ou au-dessus du plancher.
Pour une chape flottante isolée, un film en polyéthylène peut être disposé sur les panneaux avant le coulage de la chape.
Etanchéité à l'air
L’étanchéité à l’air est définie par un coefficient de perméabilité à l’air appelé Q4Pa-surf, exprimé en m3 /(h.m²).
Ce coefficient de perméabilité à l’air du bâti indique le débit de fuites d’air traversant l’enveloppe sous un écart de pression donné.
La Réglementation Thermique RT 2012 impose une perméabilité à l’air du bâti, mesurée à la réception de l’ouvrage, inférieure à :
- 0.6 m3/(h.m²) en maison individuelle,
- 1 m3/(h.m²) en immeuble collectif d’habitation
Plusieurs solutions pour y parvenir dont la projection d’un revêtement technique Placo® sur les murs.
Cela permettra de limiter et d'éviter les fuites d'air. Une membrane d'étanchéité à l’air et de gestion de la vapeur d’eau est une autre technique possible dans le cas des maisons traditionnelles (en briques ou en parpaings par exemple).
Isolation des murs
Les murs représentent une source importante de déperdition thermique. Ils constituent la deuxième paroi la plus importante en termes de pertes.
Au moins trois techniques principales existent pour isoler les murs et réduire ainsi les déperditions thermiques (ossature métallique avec appuis et fourrures type Optima murs, Ossatures avec appuis et cornières métalliques type Optimax Habito® et complexes de doublages collés).
En France, l'isolation s'effectue très majoritairement à l'intérieur, on parle alors d’I.T.I (Isolation Thermique par l’Intérieur) par opposition à l’ITE (E pour Extérieur).
Isolation des combles
C'est la première source de déperdition thermique au sein d'une habitation (de l’ordre de 30 %). L'isolation des combles est donc une priorité, notamment s'ils sont destinés à être aménagés. Dans ce cas de figure, l'isolation se fera sous rampants (partie oblique de la toiture).
Isolation des parois vitrées
Les parois vitrées représentent 10 à 15 % des pertes thermiques. Elles doivent donc être isolées afin de permettre au bâtiment de gagner en performance.
