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Plafond autoportant - mise en oeuvre et quel isolant ?

Bonjour, 

 

je souhaite me lancer dans l'isolation phonique du plafond en RDC de ma maison afin de moins entendre les bruits au 1er étage. 

 

Je vais me lancer dans l'autoportant mais j'ai plusieurs questions 

Combien de poids au m² je peux mettre avec Rail M70 et Montant M70 avec espacement de 60cm et prenons comme hypothèse montant doublé ? 

--> on parle souvent du poids de l'isolant qui doit être inférieur à 6kg/m² mais on ne parle jamais du poids du placo ? Si je veux mettre une double peau placo phonique est ce que ca passe ? 

 

Si dans une piece je passe qu'avec simple montant (piece plus petite ...) je ne comprends pas comment je vais faire tenir mon isolant entre les montants ? 

 

Dernieres questions faut il désolidariser les rails des murs avec des matériaux souples types mousse de pvc en rouleau à coler sur le mur puis mettre le rail ?

 

Ensuite j'ai une question sur le type d'isolant, avez vous un avis ? je pensais partir sur un matériaux biosourcé mais je ne trouve pas de tableau comparatif des corrections acoustiques en fonction de différentes fréquences... Si vous avez ça sous la main je suis preneur ! 

 

Merci beaucoup

 

Jérémy

 

Bonjour Jérémy,

Vous trouverez les informations essentielles grand public sur les « faux » plafonds suspendus et autoportants dans le chapitre du Compagnon Placo®  qui lui est consacré et plus pointues dans le chapitre dédié dans l’Intégrale.

Le tableau contenu dans notre Intégrale donne un poids d’isolant maximum de 6 kg (cf. (2)) pour des rails et montants de 70 avec un entraxe de 0.60 m. C’est la portée qui change pour ce même entraxe avec des ossatures simple ou doubles de cette dimension. On passe de 2.70 m à 3.2 m avec des ossatures de la marque Placo®.

Le parement participe à la tenue mécanique de l’ouvrage c’est pourquoi le poids ajouté est largement compensé par l’amélioration de la tenue mécanique. Le poids de l’isolant n’améliorant pas la tenue mécanique, il dégrade la planéité du plafond et peut provoquer le festonnage des plaques entre les ossatures.

C’est tout le problème de l’ossature en montant simples. De plus, il faut visser au-dessus des montants des profilés de contreventement pour éviter le vrillage des montants.

Cela peut paraître rassurant de poser des bandes résilientes entre rails et parois mais une partie des transmissions se fait par les fixations de ces mêmes rails. Cela ne peut donc pas nuire mais n’est pas d’un effet escompté garanti.

L’étude Isobois (de mémoire) ne montre pas de différence notable en acoustique entre laine de verre, laine de roche et laine de bois. La laine de roche, de par son squelette rigide, peut devenir une source de transmission des vibrations et donc des bruits si elle vient, pour une raison ou une autre, à être en contact avec une des parois. La masse volumique des isolants biosourcés étant plus importante que la laine de verre IBR Phonic ou PAR Phonic par exemple, l’épaisseur d’isolant sera limitée ou il faudra réduire les entraxes des montants donc plus de transmissions. L’utilisation des isolants biosourcés (hygroscopiques) comme la laine de bois impose bien souvent la présence d’un pare-vapeur. De plus, même s’il n’y a pas d’exigence feu dans un logement individuel, c’est un paramètre qui peut également rentrer en ligne de compte dans le choix de l’isolant. Pour avoir des essais acoustiques comparables en fonction de différentes fréquentes et dans des conditions identiques, il va falloir les financer ;) Certains essais existent (Cf. par exemple P.V. rapports d’essais acoustiques cloisons 72/48 en laine de verre et laine de roche) mais pas forcément tous dans des conditions chantier identiques.

Cordialement

Bonjour,

Une précision au sujet de votre question : les bruits d'impact ou de choc se traitent préférentiellement du côté où ils sont émis.

Cordialement